Projet
alternatif aux 3 bassins de rétention
via les 25 retenues d’eau et leurs
conséquences agricoles.
Actualisation le 21
novembre 2022
Résumé :
Le
projet alternatif proposé ici a pour caractéristique essentielle d’être immédiatement
opérationnel sans
travaux préalable. Il s’agit de retenir 219 600 m3 d’eau de
pluie sur les 3 323 ha des 3 bassins hydrologiques en utilisant les 3
zones humides où est prévu d’implanter les 3 bassins secs (qui seront donc
altérées) et les 25 lacs dont le niveau d’eau devra être préventivement baissé
de 0.5 m via un arrêté préfectoral.
Pas de travaux que de la
prévention et de l’organisation des lâchers d’eau !
Ainsi les sinistrés de
2008 voient leurs attentes sécuritaires satisfaites !
Cette solution fondée sur
la Nature est en accord avec le SDAGE – PDM 2022-2027 adopté le 10 mars
2022 : le projet initial est donc obsolète !
Documents connexes :
Plaidoyer actualisé le 8
novembre 2022, rédigé par les élus d’opposition commune de Roquefort en faveur d'une gestion éclairée et sereine des
eaux fondée sur la nature.
Ceci en réponse
aux votes lors du Conseil Municipal du 26 septembre 2022 durant lequel nous
avons expliqué notre démarche lors des délibérations 42 & 45 : le CM a
donné un avis favorable sur l’enquête publique « PAPI du Bruilhois ».
Les
PV des CM sont sur http://www.roquefort47.fr/
Communiqué
de presse du 1 novembre 2022.
Frise chronologique
des inondations et de l’urbanisation à Roquefort avec courrier de 1996 à tous
les édiles.
Les zones humides sont des Solutions
Fondées sur la Nature (SFN).
Calculs des aires des 25 lacs
présents dans les 3 bassins versants des 3 ruisseaux :
Le Labourdasse - Le Ministre – Le Samazan et leurs affluents.
Webinaire SDAGE-PDM 2022
– 2027 : des clés pour agir – 6 octobre 2022.
Courriel du
5 octobre 2022 à la Préfecture du 47
Anomalies
relevées dans les 2 enquêtes publiques inondations 2008 Roquefort 47310 :
Parmi les 11 points ci-dessus combien pourront être
utilisés pour des recours afin que
l’obsolescence des études soit entérinée et
supprimée ?
Avis sur les 3 enquêtes
publiques :
Rehausse
du lac de Ganne – DUP
parcellaire – Autorisation
environnementale.
Premier
recours posé le 17 novembre 2022 auprès du Tribunal Administratif de
Bordeaux. Analyse du TA Bx :
Demande
tendant à l'annulation de l'arrêté du 9 novembre 2022 du préfet de
Lot-et-Garonne portant déclaration d'utilité publique les terrains nécessaires
au projet d'aménagement de trois zones d'expansion de crue sur le Labourdasse
et le Ministre sur le territoire des communes d'Estillac, Roquefort, Moirax et
Aubiac.
Notes
aux élus pour le Conseil d’AGGLO
du 24 novembre 2022
Communication
aux députés
Français et Européens.
Motivations :
Ce plaidoyer doit inciter les
« édiles » locaux à revoir leurs approches qui datent de 2008.
1) Les
changements climatiques ont bien évolués notamment en termes de
sècheresse : 3 mois sans pluie en 2022, c’est nouveau.
2) Le
taux d’humus des sols argileux cultivés est passé de 3 à 2% en 30 ans(1).
3) Les
problématiques liées à l’eau doivent être co gérées : inondations –
sècheresses – partage de la ressource – préservation des biodiversités
cultivées et naturelles…..
4) 10
millions de maisons sont sous aléas « gonflement des argiles » :
que de drames familiaux en augmentation ; il n’y a plus de sous dans le
dispositif CatNat !
5) La
disparition des petites exploitations et des ceintures vertes des villes
accentue l’insécurité alimentaire : installons un Plan Alimentaire
Territorial dans ces 3 vallées intimes à sauver d’une nouvelle l’anthropisation
excessive.
6) Les
crises énergétiques sont du même ordre que les 2 chocs pétroliers mais
appliquées aussi à l’énergie électrique aggravée par l’utilisation quasi
exclusive des pompes à chaleur tant pour le chauffage que la climatisation des
maisons que surtout la production d’eau chaude sanitaire via les ballons
thermodynamiques non reliés à des capteurs eau chaude solaire. Les 4 200 ha de
retenues d’eau de notre département du Lot & Garonne répartis en 7 000
retenues de plus de 1 000 m2 doivent être mis à contribution pour
alimenter les espaces ruraux et remplacer les pompages gasoil par des pompages
électriques moins sonores et polluants. Le photovoltaïque flottant existe déjà
dans le 47.
7) ….
(1) Voir
l’enquête publique sur l’épandage des digestats de SAS BIOVILLENEUVE.
https://www.lot-et-garonne.gouv.fr/avis-d-ouverture-d-enquete-publique-r17.html
NB :
cette enquête d’octobre 2022 ne figure plus sur ce site : pourquoi ?
Où trouver le dossier de
l’enquête publique ici contesté ?
20/07/2022 :
https://www.lot-et-garonne.gouv.fr/avis-d-ouverture-d-enquete-publique-r17.html
https://www.lot-et-garonne.gouv.fr/enquete-dup-parcellaire-amenagement-zones-d-a7920.html 18 dossiers
20/09/2022 :
https://www.lot-et-garonne.gouv.fr/participation-electronique-amenagement-zones-a8007.html
Autorisation environnementale concernant
l’aménagement de trois zones d’expansion de crue sur le Labourdasse et le
Ministre sur les terrains des communes d’Estillac, Roquefort, Moirax et Aubiac
Chronologie
prévisionnelle :
Les choses se précipitent : les
dossiers environnementaux seront disponibles le 7 octobre 2022 pour une consultation publique jusqu’au 8 novembre : un grand projet
inutile voudrait-il passer en force ?
Nous
avons reçue le 7 novembre 2022
l’étude hydraulique du bassin versant du Bruilhois pour le SIAH éponyme
(Syndicat Intercommunal d’Aménagement Hydraulique d’où l’actualisation de ce
dossier « alternatives aux inondations de 2008 ».
Les conclusions de cette seconde
enquête seront disponibles avant le 8
décembre 2022.
La décision de la Préfecture devrait
intervenir en janvier 2023.
Préparons les recours
potentiels afin de retarder le projet initial dont l’obsolescence
est manifeste et ainsi susciter son actualisation. Ces recours permettront
aussi de démontrer que les 219 600 m3 d’eau retenus par ces 3
bassins peuvent l’être par les zones humides et les 25 lacs.
Le
9 novembre 2022 la préfecture vient
de signer l’autorisation d’expropriation :
https://www.lot-et-garonne.gouv.fr/IMG/pdf/ap_cessib_papi.pdf
Les
recours sont donc possibles dès à présent via www.telerecours.fr jusqu’au 9
janvier 2023.
Des
recours gracieux ou hiérarchiques doivent accompagner ceux en contentieux.
A
vos claviers !
Sommaire :
1)
Que
veulent nos administrés ?
2) Préambule : originalité de
l’alternative proposée.
3)
Constats
et propositions.
4) Les 12 objectifs des retenues d’eau
de seconde génération.
5) Tableau comparatif de 2 alternatives
solutions partielles aux inondations de 2008 et tricentenaires.
6) Cartographie et photos de 2 lacs.
7) Comment les agriculteurs et les
entreprises agricoles peuvent-elles enrichir les sols cultivées en matière
organique et donc en humus ?
8) Cas particulier (cas d’école) du
terrain de foot de Roquefort.
9) Les différents usages de l’eau.
10) Comment recharger les nappes
phréatiques ?
11) Capacité d’écrêtement de la crue de
juin 2008 par le projet de bassin de Vidounet.
12) Comment écrêter les inondations sur
les bassins collecteurs en amont du Vidounet ?
13)
Conclusions.
14)
Antériorités :
3 avis déposés lors de l’enquête publique du 20/07/2022
15)
Avis
et observations
sur l’autorisation environnementale du 20/09/2022
1) Que veulent nos
administrés ?
1) Réduire
les risques inondations.
2) Avoir
une eau potable saine.
3) Augmenter
leur pouvoir d’achat
4) Compenser
les conséquences des sècheresses (maisons qui se fissurent), des hautes
températures (avoir des lieux frais), des vents violents, …
5) Créer
des emplois locaux.
6) Améliorer
l’appétence des fruits et légumes.
7) Pouvoir
se promener sans dangers dans les campagnes et y être les bienvenus.
8) Se
reconnecter avec la terre et rompre avec l’anonymat des aliments.
9) …..
2) Préambule :
originalité de l’alternative proposée :
L’idée est de lier les problématiques
inondations et sècheresses : l’eau est le fil conducteur. Elle est soit en
excès soit en fort déficit sur un même territoire. Les aménagements des
territoires doivent être menés au regard de ces 2 problématiques à laquelle il
faut ajouter la protection des bâtiments « risque gonflement des
argiles », l’élimination des ASSEC du chevelu hydrique des 3 bassins, la
séquestration du carbone dans les sols donc la perméabilité des sols et la
recharge des nappes phréatiques, ….
L’enquête publique DUP dites « 3
digues sèches » achevée le 19 septembre 2022 sera suivie d’une seconde
enquête publique « étude d’impact » ou environnementale qui devrait
intervenir en mars 2023*. Les conclusions arriveront à la préfecture au plus
tard le 19 octobre 2022. Nous avons donc une fenêtre d’intervention pour
présenter une alternative à cette dépenses de 3,732 millions d’€TTC. Cette
alternative dite des « 25 retenues collinaires actives » est une
approche globale car multicritères, durable, résiliente, …..
* En fait cette étude
environnementale s’achève le 8 novembre 2022. Pourquoi tant de
précipitation ?
Les 3 digues sèches sont dites statiques car elles attendent les
éventuelles crues notamment les tricentenaires : dans 300 ans les 150
maisons inondées seront détruites bien avant et remplacées par des habitats
résilients type intergénérationnels participatifs intégrés dans des oasis de
verdure sur le haut des lits majeurs des 3 ruisseaux : le Labourdasse, le
Ministre, le Samazan.
Les 25 retenues collinaires existantes
sont dites actives car le niveau des
lacs sera géré par les services préfectoraux (SDIS – OFB – DDT - …) au gré des
saisons et des aléas sècheresses – inondations – incendies - ….. Ils sont
remplis avant les sècheresses, vides à moitié ou au tiers avant les inondations
: le maillage météo «humidité des sols » de ces 3 bassins devra être
affiné. Il est actuellement de 8 km (voir les données mensuelles d'indice
d'humidité des sols pour le dispositif catnat, indicateur SWI Soil Wetness
Index) https://www.catnat.net/
Les dossiers de l’enquête publique qui
vient de s’achever n’ont pas abordé, à notre connaissance, les aléas
« rupture de barrages ». Les 4 m potentiel de hauteur d’eau
représentent un risque de rupture de barrages si des essais ne sont pas
réalisés lors de leurs constructions. Ils sont en terre argileuse donc
tributaires du risque « gonflement des argiles » qui fragilisent tant
10 millions de maisons en France depuis trois décennies. Pour le barrage de
Caussade ce risque de glissement des argiles a été évoqué ; le barrage a
tenu cette année. Mais comment vont réagir des barrages poids en terre tels
ceux prévus dans l’étude après de longues sècheresses suivies par des abattis
d’eau du type « vache qui pissent » sur des argiles secs qui n’auront
pas le temps de gonfler uniformément sur toute l’épaisseur du barrage dont le poids
ne sera plus le garant de sa solidité ?
Afin de supprimer ces aléas
« climatiques » une évacuation des personnes vivant en aval devra
être organisée dès que la hauteur d’eau des barrages passera le premier mètre.
Les Plans Communaux de Sauvegarde des 4 communes devront
intégrer ces aléas et ces risques.
Au lieu de créer 3 mastodontes de
terre nous suggérons d’aménager les 25 oasis actuels de verdure dans le respect
des trames vertes et bleues prévues dans le code de l’environnement (y compris
la continuité écologique des cours d’eau, les débits d’objectif d’étiage (DOE),
les débits minimums biologiques, ….).
Les risques de rupture de barrage sont
inexistants dès lors que le niveau d’eau est régulé et surveillé par télématique
directement depuis le centre de commandement du SDIS.
« SMALL is BEAUTIFULL » telle
est la devise des approches environnementalistes des aléas et risques générés
par le climat. Si nécessaire et selon les études qui doivent être diligentées
si cette alternative est retenue, d’autres lacs type seconde génération devront
être étudiés sur les 3 bassins pour compléter le dispositif et atteindre TOUS
les objectifs caractéristiques de cette alternative (12 objectifs aujourd’hui
identifiés). Ces nouvelles retenues auraient une spécificité nouvelle,
inédites : elles seraient construites le long des baissières ou noue
(isoclines) permettant de couper les ruissellements et de recharger les nappes
phréatiques. Ainsi des zones non irrigables le deviennent gravitairement.
Devenons plus agriculteurs que les agriculteurs en dépassant leurs demandes de
plus de retenues mais en les aménageant en tenant compte des 12 objectifs et
pas que la seule irrigation.
3)
Constats et propositions :
Afin
de cautionner ce nouvel usage des retenues ce qui représente une inversion des paradigmes écolos voici quelques détails :
A)
Aujourd’hui 1/4 des retenues sont encore pleines (1/3 en septembre) ; leurs
eaux sont chaudes, eutrophisées, dystrophisées, cyanosées, pourries, vaseuses, …
(voir les pécheurs pour l’état de ces eaux). Elles représentent un danger pour
la biodiversité des eaux retenues et des biotopes en aval. L’arrêté préfectoral
sécheresse actuel prévoit en point 10 l’interdiction de vider ces eaux surtout
en fond de bassin. Nous devons repenser les usages de ces lacs à l’aune des
changements climatiques qui génèrent entre 35 et 50 mm d’évaporation annuelle ;
ces chiffres doivent être doublés pour tenir compte du pompage des arbres
autour des lacs (environ 120 litres d’eau verte par jour) (sources). Nous
pouvons d’ailleurs mesurer cette hauteur de 10 cm sur les retenues actuellement
pleines. Merci de faire des photos géo localisées avec une échelle
millimétrique mesurant cette baisse de niveau d’eau. Voir celles de 2 lacs au
chapitre cartographie. Pour les « bassines » en Charente
l’évaporation et l’évapotranspiration génèreraient 20 à 40% de perte d’eau
(sources).
B)
Après 10 ans d’existence ces lacs peu utilisés sont envasés et leur capacité en
eau réduite de 10 à 30% (source)
C)
La plupart de ces lacs ne sont pas conformes aux nouvelles contraintes dites
« lacs de seconde génération » tant au niveau des prises d’eau qui se
veulent étagées que du libre parcours du ruisseau qu’elles entravent (type
Caussade).
D)
Nous avons dénoncé les dérives phytos, irrigation, labour, … de l’agriculture
industrielle ; nous oublions trop l’aspect anthropophage de l’agriculture
aidée en cela par l’urbanisation qui a dévoré les ceintures vertes des villes.
La disparition des petites exploitations est à dénoncer et à remédier via la
création de micros fermes permacoles par groupe de 3 (entraides) pour chaque
retenue.
E)
Créer et mettre à la disposition de tous, des oasis de fraicheur constitués par
ces retenues arborées d’une double rangée de haies et d’arbres de hautes tiges
et par les micro fermes.
F)
La gestion des eaux retenues par ces ouvrages normalisés (lac de seconde
génération) et rehaussés doit être le fait du SDIS, de l’OFB, …. Sous une
gouverne préfectorale afin qu’un tiers du volume reste en fond de bassin 1/3
pour l’irrigation éventuelle et 1/3 pour l’écrêtement des crues au printemps et
au début de l’hiver.
La
moitié du volume total étant utilisée en temps de sècheresse pour la
suppression des ASSEC en aval de chaque retenue. Aujourd’hui les 3 ruisseaux
sont en ASSEC. Ce n’est plus l’agriculteur ou l’entreprise agricole qui décide
de l’utilisation des eaux retenues car cette eau est publique mais c’est la préfecture sachant
que s’il y a perte de récolte il peut y avoir indemnisation juste car le
préjudice est financier alors qu’un ASSEC n’a pas de valeur monétaire
quantifiable : c’est un écocide irréparable !
Cette
gestion serait totalement informatisée, à distance ; avec un suivi
mesurable par tous …
Cette alternative agricole pourrait se
faire sans la chambre d’agriculture dès lors que la préfecture fonctionne en
DUP comme pour l’enquête publique qui vient de s’achever. Dès lors que les
dizaines de micro fermes s’inscrivent dans un PAT (Plan Alimentaire Territorial)
= le monde agricole a été empêché depuis 30 ans de garantir aux locaux une
sécurité alimentaire du quotidien.
Les communes via la préfecture doivent
prendre en charge ces micros fermes comme c’est le cas par ailleurs.
Alimentation des cantines scolaires, des EHPAD, ….Jardins pédagogiques,
vivriers, ….
Cependant la Chambre d’Agriculture semble
incontournable sur bien des points : les problématiques en jeu dépassent
tous les pouvoirs en place ; se passer de l’un deux est rédhibitoire.
4) Les 12 objectifs des
retenues d’eau de seconde génération :
1) La
suppression des ASSEC de tout le chevelu hydrique en aval.
2)
La création d’oasis de verdure frais en
été et chauds en hiver, bases d’un tourisme rural et sportif : un courant
d’air frais s’organise entre les 2 rangées d’arbres. Leur évapotranspiration et
l’évaporation de l’eau rafraichissent ces ilots de fraicheur.
3)
La mise en place d’un Plan Alimentaire
Territorial via au moins 3 micro fermes de 1 000 à 5 000 m2 par
retenue. Ainsi le « pouvoir d’achat » des locaux est garanti tout
comme leur sécurité alimentaire.
4)
La création d’au moins 75 lieux de vie et
de travail en double actif dans les micros fermes à créer.
5)
La recharge des nappes phréatiques via des
baissières et noues + buttes auto fertiles + haies mellifères et fourragères.
6)
La séquestration du carbone dans tous les
sols et notamment ceux cultivées via le programme 4 pour 1000 de remontée du
taux d’humus donc de la fertilité des sols. Cette séquestration est également
obtenue par la création et l’entretien des ripisylves des ruisseaux du chevelu
hydrique et surtout de la double rangée d’arbres autour de chaque retenue
limitant ainsi l’évaporation à 35 – 50 mm d’eau à doubler pour tenir compte du
pompage des arbres des berges des retenues soit une baisse annuelle de 70 à 100
mm d’eau des retenues (c’est ce qui est constaté aujourd’hui sur les retenues
non utilisées).
7)
Organiser les transferts de fertilité des
terres non cultivées vers les terres en culture. Cet objectif répond aussi à
l’obligation (fin 2023) de trie de la biomasse des ordures ménagères.
8)
Créer un réseau d’unité de méthanisation
agricole : 1 000 m3 de fermenteur pour 100 ha de SAU.
9)
Maintenir toutes les biomasses sur les
territoires selon le modèle de l’association CTV à Laplume
10)
Assurer l’irrigation des champs dont le
taux d’humus est supérieur à 2% pour les sols argileux.
11)
L’écrêtement des crues vient en fin
d’objectif car elle est la conséquence des objectifs précédents. En plus des
eaux retenues dans les lacs ce sont toutes les terres ainsi humifiées qui
retiendront l’eau : le 4 pour 1000 génère une capacité de stockage
supplémentaire de 3 000 x 4/1000 x 5 à 50 = 60 à 600 m3 d’eau
par ha qui viennent s’ajouter aux 3 000 x 2/100 x 5 à 50 = 300 à 3 000 m3/ha.
12)
Mise en place de centrale photovoltaïque
flottant sur les retenues limitant ainsi l’évaporation et la montée de la
température des eaux retenues tout en produisant du courant continu.
Cette alternative est une approche
innovante et inédite. Elle doit être considérée comme une expérimentation locale exceptionnelle dans
laquelle aucun risque ni aléa n’est amplifié ou oublié.
5) Tableau comparatif de
2 alternatives solutions partielles aux inondations de 2008 et tricentenaires.
|
3 digues sèches
statiques |
25 retenues
actives |
Dangerosité |
3 mastodontes* de terre |
25 oasis accueillants |
Cout
en € TTC |
3,732 millions |
A étudier |
Recettes
|
0 |
Importantes : à étudier |
SAU
concernées |
14,2 ha perdus |
14,2 ha en permaculture Soit 142 ha SAU |
Plan
Alimentaire Territorial |
0 |
75 micro fermes permacoles |
Habitats
ruraux |
0 |
75 |
Jardins
pédagogiques |
0 |
75 |
Séquestration
du carbone |
Non |
Oui |
Production
d’énergie |
Non |
Oui |
Volume
d’eau retenue en m3/ha du bassin versant |
66 Vidounet 107 Pouchet Samazan |
|
Volume
d’eau épongée par un sol argileux à 3% d’humus |
Non considéré |
450 à 4 500m3/ha |
Aires
impactées par les retenues d’eau |
14,2 ha inondables |
15 ha des plans d’eau des 25 lacs
collinaires |
Volumes
d’eau stockable en
m3 |
219 600 après travaux Sans évolution |
219 600 immédiatement 500 000 dans 3 ans 1 000 000 dans 10 ans |
|
|
|
*
le gigantisme de ces 3 ouvrages en terre pourrait s’expliquer par le projet de
ligne LGV qui couperait la sortie des 3 bassins versants en aval de
l’autoroute.
Une zone humide existe en aval du
cimetière Nord de Roquefort sous la route des Mures. L’autoroute concentre les
eaux sur un seul passage ; cette zone ne joue plus son rôle d’expansion
des eaux.
6) Cartographie et photos
de 2 lacs :
Voici
un exemple de chevelu hydrique à compléter avec les autres plus petits
ruisseaux et souvent sans nom.
Nommer
ces habitats hydriques permettrait de mieux les protéger.
Source :
pièce 10 p 12/81 dossier enquête publique DUP
Voir l’étude globale préalable à l’aménagement
et à la gestion du réseau hydrographique du bassin du Bruilhois, SCE -
Septembre 2009, phase enjeux, objectifs, actions….
P
48/81 : Le double trait marron identifie l’ancien lit du Labourdasse
aujourd’hui rectiligne : ligne continue bleue.
Page
53/81
7) Comment les
agriculteurs et les entreprises agricoles peuvent-elles enrichir les sols
cultivées en matière organique et donc en humus ?
Durant des générations la fertilité
des sols était sacrosainte : il n’y avait pas d’engrais de synthèse pour
l’amplifier artificiellement. Les fumiers puis les lisiers ont été largement
utilisés mais avant c’était la fiente des pigeons (celle des poules était
réservée aux jardins familiaux). Les pigeonniers installés souvent en limites
de propriétés permettaient de voler les graines des voisins, de produire de la
viande délicate souvent réservée aux malades mais surtout de la fiente si
efficace pour augmenter les rendements de certaines cultures non
« légumineuses ». Puis ce fut le guano importés des iles lointaines
jusqu’à épuisement des stocks multi centenaires.
Depuis 30 ans plus aucun apport
substantiel (sauf en AB) sur nos
sols argileux qui deviennent battant, non poreux sans la souplesse
indispensable à la pénétration des racines. Avec en plus la fameuse semelle de
labour qui a nécessité les sous solage jusqu’à 1 m de profondeur grâce aux
nouveaux tracteurs surpuissants 4 roues motrices + relevage hydraulique à
régulateur de puissance demandée.
Réponses à la question : Comment les agriculteurs et les
entreprises agricoles peuvent-elles enrichir les sols cultivées en matière
organique et donc en humus ?
1) La
méthanisation « agricole » doit financer, via l’énergie produite, une
partie des apports en biomasse mais surtout en fertilisant NPK se substituant
ainsi aux engrais chimiques dit de synthèse. 1 kg d’engrais azoté (N) demande
pour sa synthèse l’équivalent d’un litre de gazole soit 11 kWh d’où l’évolution
de son prix. Elle doit être agricole cette méthanisation sinon sa vocation
agronomique n’est pas respectée. Donc aucun prélèvement organique dans les sols
pour l’alimenter : tout doit rester sur place : à quoi cela servirait-il
de prendre les résidus de récoltes pour les amener en fermentation si
l’objectif premier est de refertiliser les sols ? Pas de Cultures
Intermédiaires à vocation Energétiques dont les apports sont limités à 15%
(CIVE). Non il faut alimenter les fermenteurs par des gisements extérieurs
habituels tels les lisiers, fumiers, crottin (dans la région parisienne le
crottin des chevaux est incinéré faute d’usage agricole), résidus des IAA,
restes d’ensilage, …. Mais surtout, et ce n’est pas encore dans les quotidiens,
récupération des faucardages des bords de route, des délaissés, des éclaircies
sous les lignes électriques, le long des voies ferrées ainsi plus de
glyphosate, des coupes forestières anti incendies avec évacuation des 20 cm de
sols tourbeux afin de couper la propagation souterraine des incendies, des
biomasses des ordures ménagères dont le tri (à la source si possible) sera
obligatoire fin 2023. La station d’épuration aérobie de l’Agropole
dysfonctionne car elle reçoit trop de jus IAA dont la Demande Biologique en
Oxygène sur 5 jours (DBO5) est forte. Une unité de méthanisation est
nécessaire pour soulager cette STEP et produire du biogaz en l’alimentant par
ces jus IAA et par le faucardage des terres enherbées alentours. Une
phytoépuration dans le km de fossé en aval complèterait le dispositif afin de
supprimer les odeurs près du centre de tests organoleptiques d’AGROTEC.
2)
Les déchets verts selon le modèle CTV
ainsi que le détournement des apports volontaires des déchets de jardins vers
les fermes d’accueils. http://www.ctv-bokashine.fr/
3)
La création de haies à croissance rapide
et de parcelles de Miscanthus et autres plantes fibreuses dont le faucardage
avec collecte génère selon les besoins soit de la fertilité soit de l’énergie
en hiver.
4)
La couverture des sols en intercultures par
des légumineuses générant la double fertilité matière organique et azote.
5)
La phytoépuration des eaux usées qui
transfère les polluants dissous en matière végétale solide à broyer et à
épandre.
6) …..
8) Cas particulier (cas
d’école) du terrain de foot de Roquefort :
Ce terrain n’a pas été arrosé cet été,
incité à cela par les 3 arrêtés préfectoraux dit « sécheresse ». le
sol est incompatible avec la pratique du sport. Il est cabossé, il est pauvre
en matière organique et en sable : une analyse du sol s’impose.
Hypothèse 1 : la teneur en humus (complexe
argilo humique) est inférieure à 2% alors qu’il devrait être de 3%.
Proposition : refaire ce terrain
en apportant du sable et du Bois Raméal Fragmenté (BRF) (2 000 m3 sont disponibles tous
les ans à Laplume via l’Association Cultivons une Terre Vivante : CTV). De
plus la commune de Roquefort dispose d’un stock et d’un flux de production
annuel via les entreprises d’entretien des arbres communaux notamment ceux du
Placié. Cela doit être la même chose dans toute les communes.
Hypothèse 2 : le nouveau sol voit
sa teneur en humus passer de 2 à 3%.
Conséquence 1 : la capacité de rétention
en eau du sol est de :
3 000 x 0.03 x 5 x 4 = 1 800 m3
d’eau dite « verte »
Selon les auteurs ce volume pourrait
atteindre 18 000 m3 par an au gré des pluies et arrosages. Le sol
humifères est une véritable éponge qui réduit la battance des sols et donc les
ruissellements.
Le volume d’eau des pluies sur 4 ha est de
36 000 m3
Données :
1 ha de sol représente sur 30 cm d’épaisseur
3 000 t de terre pour un volume de 3 000 m3.
Le complexe argilo humique est une éponge
qui retient puis libère 5 à 50 fois sa masse en eau.
La surface du terrain de foot et de ses
abords entre la digue, le lotissement Bel Air, les tribunes et la route du
stade est de 4 ha.
iles froides - ….).
NB :
les assurances même dans le cas CAT NAT ne fonctionnent que pour une maison sur
deux. Ceci dans l’attente de la non assurance imposée !
https://mobile.france.tv/france-2/cash-investigation/4052041-secheresses-inondations-qui-va-payer-la-facture.html Gonflement des argiles - Fissures maisons - Maillage météo 8 km x 8 km sur la sécheresse
des sols.
1) L’irrigation agricole
consomme 75% des eaux disponibles en 4 mois sur 14% des terres cultivées. De
plus l’irrigation des vignes s’amplifie. Où va-t-on ? Ceci malgré une évolution
des assolements et l’arrivée de nouvelles cultures telles que le sorgho.
Faut-il irriguer un sol argileux qui a moins de 2%
d’humus ?
2)
Le
refroidissement des centrales nucléaires et thermiques :
est-il raisonnable de poursuivre un programme nucléaire même au bord de la
Méditerranée ? Au bord de l’océan atlantique peut être ? Pour combien de
temps ? Une seconde vulnérabilité de ces installations est mise en exergue
par le conflit Ukrainien.
3)
Les
IAA
utilisent de grandes quantités d’eau : avons-nous besoin d’autant
d’aliment transformé, congelé, …. ? Quelle est la durabilité de ces
industries agroalimentaires ? Le manque d’eau potable se fait
sentir : cas de l’enquête publique de 2019 d’une IAA à Marmande.
4) Les eaux en bouteilles
dites minérales, de source, …. : le marché est si lucratif que les dérives
sont légions et que tous les gisements sont en tension.
5) …..
10)
Comment
recharger les nappes phréatiques ?
Les baissières ou noue qui
acheminent lentement l’eau vers des réservoirs de soutien d’étiage et
d’irrigation assurent cette fonction tout en réduisant les ravinements.
Page 118 ou 10 sur 31 http://www.pays-agenais.fr/fileadmin/Collectivites/Syndicat_Mixte_du_Pays_Agenais_47/documents/Nos_actions/PLAN_PAYSAGE/PP_AGENAIS_TOME_2_PARTIE3_ZOOMS_OPERATIONNELS_09-2022.pdf
La phytoépuration individuelle ou semi collective intégrale ou
d’appoint permet aux territoires de conserver les eaux usées tout en les
épurant sans dépenses d’énergie (1 à 10 kWh/m3 épuré) et en
produisant une biomasse permettant d’humifier les sols cultivés. La
consommation moyenne d’eau d’une maison est de 120m3 par an. L’eau de
pluie récupérable par une toiture de 100 m2 pour 900 mm de pluie par
an est de 90m3.
Ces 2 données montrent l’importance
d’épurer sur son terrain les eaux usées : elles participent plus à
l’alimentation du chevelu hydrique que l’eau de pluie récupérable par les
toitures.
Cette technique accompagne le tout à
l’égout et le complète. Elle permet d’y différer les investissements et de
soulager la capacité épuratoire si nécessaire. Ce sont 120€/an et par famille qui
peuvent financer ces installations suivies par les SATESE. http://www.satese37.fr/index.php
Service Public de l'Assainissement Non
Collectif (SPANC)
Service d'assistance technique aux
exploitants de station d'épuration (SATESE).
SATESE DU LOT ET
GARONNE :
Service de l’Aménagement
Rural, de l’Agriculture et de l’Environnement - Conseil Départemental - Hôtel
du Département - 47922 AGEN CEDEX 9 - 05 53 69 44 21.
L’humification
des sols permet de les transformer en éponge qui alimente le chevelu
hydrique et les nappes via leurs biodiversités ainsi alimentées en eau et en
nourriture. La porosité des sols atteint les profondeurs au-delà des semelles
de labour dés 3% d’humus dans les 30 premiers cm des sols argileux cultivés.
Le projet RAMAGE de réalimentation des nappes phréatiques par l’eau du canal
est encore une extravagance technocrate qui ne tient pas compte des solutions à
taille humaine telles que ci-dessus.
P4/28
- https://www.smeag.fr/sites/default/files/publications-generales/smeag-rapport-activites-2021.pdf
Certainement faudra-t-il mettre en
œuvre toutes les solutions mais quand nos édiles se concentrent sur les méga
projets les micros projets sont abandonnés faute d’argent et une auto
satisfaction comblée.
11)
Capacité
d’écrêtement de la crue de juin 2008 par le projet de bassin de Vidounet :
Nous
vivons dans ce bassin collecteur et connaissons moins les 2 autres : ceux
du SAMAZAN et du MINISTRE.
Données
sur le projet de bassin de rétention du Vidounet :
Capacité
de stockage |
|
140 000
m3 |
Surface
des bassins collecteurs |
|
21.3
km2 soit 2 130 ha |
Capacité
de rétention |
|
66
m3/ha |
Linéaire
des 2 digues |
|
|
Surfaces
de sols arasés. |
|
|
Volume
de terre et de remblais |
|
|
Hauteur
de la digue |
|
4.5
m |
Section
de l’exutoire bas |
|
1
m de diamètre |
|
|
|
|
|
|
En juin 2008 120 mm de pluie se sont précipités
sur cette partie du Brulhois en 2h après 15 jours de pluies continues saturant
les sols et gonflant le chevelu hydrique.
Cet
apport d’eau représente pour le bassin versant du Vidounet un volume d’eau
de :
2 130
x 10 000 x 0,12 = 2 556 000 m3
Analyse
dimensionnelle des données de ce calcul :
2
130 ha - 10 000 m2/ha - 120 mm = 0,12m
Les
multiplications donnent bien un résultat en m3
Le
débit maximum du Labourdasse exutoire naturel de toute ces eaux serait de 14,3m3/s
avant débordement donc en théorie pendant ces 2h ce ruisseau évacue 14,3 x 2 x
3 600 = 102 960 m3
Ces calculs montrent que le
bassin de Vidounet ne
sera capable de retenir moins
de 0.55% de cette crue.
Calculs à contrôler :
140 000 / (2 556 000 – 102 960) =
0,057 soit 5,7%.
Certes toute l’eau collectée par le
bassin n’arrive pas en 2h dans le ruisseau, le chevelu hydrique fait office de
stockage ralentisseur tout comme les 25 lacs et les zones humides qui se
gorgent d’eau.
12)
Comment
écrêter les inondations sur les bassins collecteurs en amont du Vidounet ?
Les calculs précédents montrent
l’insuffisance des bassins de rétention prévus et donc que d’autres mesures
s’imposent pour compléter le dispositif de protection des crues. Les 3,732
millions d’€ TTC prévus pour ces 3 bassins sont donc insuffisants. Cette somme
va augmenter et atteindre peu ou prou celle du rachat des 150 maisons soit 4.8
millions d’€ (HT ?). Les connaissances apportées par les dossiers soumis à
l’enquête publique doivent être abondées par une autre approche « rémunératrice »
en élargissant les objectifs de ces aménagements.
Pour répondre à la question 12 voici
quelques informations à étudier tant en terme d’efficacité qu’en terme de
dépenses d’investissement et de fonctionnement mais aussi en termes de revenus
financiers et de qualité de vie :
1) 2
maisons sur 150 se sont équipées de palplanches de 50cm de hauteur :
mesure simple, de bon sens à diffuser et à susciter.
2)
La digue de protection des inondations du
terrain de foot en aval des maisons inondées (quartier Bel Air/Palanque) a été
arasée ce qui permettra pour la prochaine crue type juin 2008 de retarder la
montée des eaux de 0.5h et sa hauteur dans les maisons de 50cm. Pourquoi ce
fait ne figure pas dans le dossier soumis à l’enquête publique achevée le 19
septembre 2022 ?
3)
Cet arasement doit être prolongé par la
création d’un bassin d’expansion en aval du quartier Bel Air sous l’emplacement
de la digue arasée entre le pylône de la ligne 20 000V et le haut du
terrain soit x centaines de m3 de terre arable à valoriser et de m3
d’eau à retenir.
4)
Une baissière ou noue doit être prolongée
(1/3 est déjà opérationnel) depuis la rue de la Palanque au droit de la borne à
incendie jusqu’au terrain de foot pour rejoindre le bassin d’expansion
ci-dessus. Une noue existe déjà sur les 2 ha de terres arables entre la rue de
Françounette et le quartier Bel Air. Elle achemine l’eau vers le terrain de
foot en aval de Bel Air.
5) Le
PLUi de l’AGGLO prévoit d’imposer, si les communes le décident, à tous les
lotissements neufs une réserve d’eau de pluie de 5m3 par maison avec
la moitié pour l’arrosage du tour de maison (maintien de la bulle hydrique) et
l’autre moitié supérieure servant de volume d’expansion lors des fortes pluies.
L’utilisation de l’eau de pluie pour alimenter les WC est encore illégale. Une
généralisation de ces équipement notamment pour les bâtiments publics ;
surtout les écoles dont les cours et les façades doivent être végétalisées
semble obligatoire ne serait-ce que pour une approche pédagogique : avez-vous
vu un groupe d’élèves arroser des plantes dans leurs jardins
pédagogiques ?
Même
raisonnement avec ombrières photovoltaïques sur les parkings. Ainsi Walygator
va s’équiper avec financement publics, de 2 ha d’ombrières : y a-t-il
récupération d’eau ? idem pour celle de Nérac, de Montesquieu, …. ? Y
a-t-il des récupérations d’eau de pluie sur la TAG ? http://macommune.biodiversite-nouvelle-aquitaine.fr/commune/Roquefort-(47225)
6) En
remontant le taux d’humus des sols cultivés de 4 pour 1000 ce sont : 3 000
x 0.004 x 5 ou 50 = 60 à 600 m3 d’eau par ha qui sont retenus en
plus chaque année. Combien de SAU sur les 2 130 ha du bassin versant en amont
de Vidounet ?
7) La
création de noue en replantant les haies arrachées lors des remembrements
permettrait d’amener l’eau de ruissellement vers des retenues d’eau existantes
ou / et à créer. La recharge des nappes phréatiques ainsi favorisée génère un
stockage souterrain à exploiter judicieusement durant les sècheresses. Ainsi un
inventaire des puits et autres points d’eau permettrait de suivre l’état de ces
stocks tant en quantité qu’en qualité. Utiliser ces stocks souterrains est
nécessaire pour entretenir ces accès à l’eau, éviter qu’ils ne se colmatent et
donc les pérenniser. Il s’agit bien de stocks même si une nappe phréatique est
un fleuve souterrain car cet écoulement se tari dès lors que les apports en
amont cessent. Attention aux nappes d’accompagnement dont l’usage est
règlementé par les arrêté préfectoraux « sécheresse » qui prévoit
aucun puisage à moins de 100 m des cours d’eau en débit de crise. Seule la
puissance publique peut garantir les bons usages de ces eaux souterraines au
même titre que les eaux de surfaces.
8) La
phytoépuration est peu répandue ; elle représente pour chaque maison 120 m3
d’eau usée qui rejoindrait une noue ou un drain permettant de recharger les
nappes et de produire chaque année de la biomasse végétale fixant ainsi la
pollution dissoute dans l’eau. Combien de maisons seraient susceptibles de
s’équiper et de soulager les stations d’épuration aérobie ? Un ha de terre
cultivé a besoin de 1 000 m3 efficaces/année sèche soit la
production de 8 maisons. La phytoépuration comme le maintien de la bulle
hydrique autour des bâtiments comme l’irrigation génère le maintien de la
biodiversité des sols et donc leur porosité seule capable d’assurer la
pénétration de l’eau qui est retenue par le complexe argilo humique. Sans vers
de terre vivant dans la terre point de solution tant contre les inondations que
les sècheresses.
9)
L’alimentation électrique du poste de
relevage des eaux usées du tout à l’égout de la rue de la palanque fut inondée
en juin 2008 : les maisons furent inondées par la remontée des eaux usées
dans les maisons les plus basses : le réseau EU montant en pression par
son utilisation dans les maisons hautes. Serait-il opportun que cette
alimentation électrique soit mise hors d’eau rapidement ? Idem pour celle au
bas de la rue des Chapatas à Roquefort et combien d’autres ?
10)
Le lit du Labourdasse a été rectifié voici
30 ans. L’ancien lit est visible sur la carte ci-dessus. Reméandrer le lit et
restaurer les 2 zones humides drainées permettrait de stocker l’eau et de
ralentir les crues. Idem pour la ripisylve détruite sur plus d’un km de part et
d’autres du ruisseau.
11)
Couper sur le premier m d’épaisseur de sol
(le lit du ruisseau est à plus de 2 m de hauteur) les méandres du Labourdasse
au-dessus de l’espace Arlabosse ralentirait l’écoulement des eaux en créant des
iles évitant l’érosion visible à chaque virage.
12)
Deux bassins d’expansion existe de part et
d’autres du passage sous l’A65 : il faut les curer, les entretenir, les
agrandir sans toucher aux arbres.
13)
Le projet de bassin d’expansion de 1ha dans
le cingle du Labourdasse rive droite au bas du lotissement Rames doit être
réactivé. Un champ photovoltaïque hors d’eau permettrait à des moutons de
paitre ; leur enclos étant munis d’un abri hors d’eau pour les quelques
jours d’inondations.
14)
L’entretien des cours d’eau sur tout le
chevelu hydrique semble inexistant. Le broyat des arbres couchés serait épandu
au-delà des bandes enherbées de 6 m assurant ainsi une « faim
d’azote » propice à la suppression des excès de nitrate dans les eaux de ruissèlement.
15)
La création de jardins vivriers dans les
zones inondables donc inconstructibles de part et d’autres des ruisseaux
assurerait un triplement du taux d’humus des sols triplant ainsi leur capacité
de rétention en eaux. 1 ha de jardin à 9% de taux d’humus stocke 1 350 m3
d’eau au minimum par an.
16)
…
13)
Conclusions :
Ce projet alternatif dit des 25
retenues collinaires a une approche agricole multi filières et critères comme
il se doit pour l’aménagement d’un territoire bocager, rural, peu densément peuplé,
ayant perdu la plupart des petites exploitations. C’est un projet expérimental
sur le long terme générateur de revenus et d’économies, il donne du sens à bien
des actions en les reliant dans un cercle vertueux d’économies de matières et
de transports, il renoue le citoyen à la Nature sous bien des aspects, il
mérite une étude comparative avec LA seule solution proposée pour l’enquête
publique achevée le 19 septembre 2022. Utilisons l’étude environnementale pour
expliquer pourquoi elle serait rejetée ou retenue.
Utilisons donc positivement les 3,732
millions d’€ TTC prévus pour ce projet « statique » pour créer une dynamique agricole positive en inventant sur ces 3 bassins une réponse
anthropique aux aléas climatiques accentués par des pratiques agricoles
aujourd’hui largement dépassées.
Repeuplons
nos campagnes !
Reconstruisons
les ceintures vertes des villes en ceintures fraiches des retenues d’eau.
Devenons plus agriculteurs que les
agriculteurs : ils sont dans le guidon et ne peuvent pas avoir une vision
globale des problématiques sociétales ; pour eux il s’agit de
« sauver les récoltes » ; nous devons le comprendre et
l’accepter sans condamner !
14)
Antériorités :
Ci-dessous
les 3 avis déposés à l’enquête publique des 3 digues :
Avis 1 : questions au
Commissaire Enquêteur
Sujet
: Enquête publique sur 3 digues sèches prévention des inondations
2008 Roquefort
De : alain
zanardo <zanardoalain@gmail.com>
Date :
22/08/2022, 10:19
Pour :
PREF47 enquetepublique <pref-enquete-publique@lot-et-garonne.gouv.fr>
Monsieur le Commissaire
enquêteur,
Riverain du quartier
Bel Air à Roquefort, j'ai assisté à la crue de juin 2008 à Roquefort.
Les dossiers de
l'enquête citée en objet ne font pas état de la digue, aujourd'hui arasée, qui
protégeait le terrain de foot en aval des maisons construites dans le lit
majeur du ruisseau Labourdasse.
Avez-vous connaissance
de ce fait qui impacte grandement l'analyse de cette crue ?
Dans la pièce 13-6 il
est fait état d'une "Analyse de la crue de juin 2008 sur les bassins
versants du Labourdasse et du Ministre" réalisée par SCE en 2008.
Qui est SCE ?
Où puis je consulter
cette analyse ?
Elu
municipal depuis le mandat actuel, je participe aux travaux d'un groupe
extra-municipal notamment sur ce sujet ; voici quelques détails de ces travaux
:
https://democrates-roquefort47310.org/Urbanisation/Inondations.pdf
A ma
connaissance, aucun de ces "détails" ne sont abordés dans les
dossiers de l'enquête notamment sur la remontée des égouts et sur les solutions
alternatives ou d'accompagnement à cet investissement de 2.7 millions d'€.
Avez-vous
connaissance de ces détails dans ces dossiers parcourus pour ma part en
diagonale et de manière non exhaustive pour le moment ?
Pourriez-vous
me confirmer que ces 3 digues sèches n’écrêteront que la moié de la
crue et qu'au moins 50 cm d'eau au-dessus du pont de la rue de la Palanque
devront être traités par d'autres mesures locales ?
Ou
bien est-ce l'inverse car page 60 de la pièce 13 il est cité une "revanche
de 50cm par rapport aux plus hautes eaux" puis une "revanche de
90cm/PHE"
En
vous remerciant pour vos éclairages et vos compléments documentaires ?
--
Cordialement,
Alain ZANARDO
Enquête publique sur 3
digues sèches prévention des inondations 2008 Roquefort
1 sur 1 09/09/2022
Avis 2 : cartographie des lieux
concernés par ces avis.
Avis sur l’Enquête DUP/parcellaire aménagement zones d’expansion de
crue, Estillac, Roquefort, Moirax et Aubiac d’Alain
ZANARDO – élu
municipal à Roquefort
Préalable :
Les enquêtes publiques sont des étapes
de la démocratie participative.
Nous devons les utiliser pour faire
entendre officiellement la position de chacun et obtenir une réponse officielle
à ces avis.
Ce projet est très ancien ; il
n’intègre pas toutes les problématiques de l’eau notamment celle de
l’irrigation agricole et du maintien d’une bulle hydrique autour des
maisons ; ni la dimension tourisme local et rural ; ni la suppression
des ASSEC via la création d’un débit de réserve en aval des lacs
collinaires ; ni la création d’oasis de verdure chaud en hiver et frais en
été ; ….
Surtout il ne tient pas compte de l’auto
inondation des maisons par la remontée des eaux usées dès lors que les pompes
de relevage ne fonctionnent plus par manque de courant électrique : le
boitier étant inondé dès les premiers centimètres d’eau. Donc
mettre hors d’eau ces boitiers doit être une priorité !
Ainsi à mon avis, un complément d’études
est nécessaire notamment sur l’incidence de l’arasement en 2015 de la digue protégeant le terrain de foot
de Roquefort en aval de dizaines de maisons bâties dans le lit majeur du
Labourdasse (lotissements Bel Air – Coules - …..). Cette digue a avancé
l’inondation des maisons d’une demi-heure et augmenté le niveau de 0.5m.
Comment se fait-il qu’aucun des étages des
services
administratifs en 1995 n’ai pas vu l’incongruité de la
situation : accorder des permis d’aménager et des dizaines de permis de
construire sur des terrains déclarés 10 ans plus tôt inondables : la création
de cette digue aujourd’hui arasée montre que ces terrains étaient déclarés
inondables et soudainement plus inondables.
Ce complément d’études doit porter sur
l’écrêtement des inondations via des rehausses des dizaines de retenues en
amont comme celle du lac du Brayssou réalisée en 2016 et du lac de Ganne dont
l’enquête publique se termine le 26 aout 2022. Ces volumes d’eau ainsi générés
par les rehausses et le curage devront servir pour supprimer les ASSEC et pour
écrêter les crues.
Un autre stockage des eaux de pluies est à
améliorer : il s’agit de la capacité de rétention des sols
humifères ; ainsi une augmentation de cette humification de 4 pour 1 000
comme prévu voici 10 ans permettrait au sol de fixer 180 m3 d’eau à
chaque pluie, d’au moins 18 mm, par ha. Ainsi un sol agricole
« normal » de 2.4% d’humus permet de retenir plus de 1 000 m3
d’eau par ha avant de saturer.
Depuis
plusieurs années des plantations de peupliers ont été réalisées sur des
dizaines d’ha dans le lit majeur du Labourdasse entre autre. Cet assolement
améliore la capacité de rétention et de restitution des eaux de pluie.
Des conversions à une agriculture
biologique permettraient aussi d’augmenter ces cycles de rétention/restitution
des eaux car l’AB se caractérise par « nourrir les sols pour qu’ils
nourrissent les plantes ». Cette nourriture des plantes en AB vient pour
une part de la minéralisation de l’humus des sols par sa faune et sa flore qui
assurent ainsi une porosité des sols et donc une forte perméabilité. A cela il
faudrait ajouter la création de micro fermes permacoles, sur 0.5ha chacune, par
groupe de 3 au moins pour l’entraide afin de fixer les saisonniers agricoles et
débuter un plan alimentaire territorial et des jardins pédagogiques pour les
écoles.
Un autre stockage des eaux de pluie
consiste via le PLUI à inciter les nouvelles maisons à se doter d’une réserve
d’eau de pluie de 5 m3 dont la moitié supérieure est dédiée à
l’écrêtement des fortes pluies. En utilisant les 2.5m3 pour arroser
le tour de maison les habitants préservent le vivant des sols et donc sa
perméabilité assurant ainsi un complément de stockage des eaux de pluie.
La plantation de haies isoclines en
aval de fossés larges dénommés « baissières » ou « noues »
permettrait de limiter les ruissellements/ravinements et donnerait à l’eau de
pluie de recharger les nappes souterraines tout en produisant un fourrage de
feuillus pour les animaux lors des périodes de carences alimentaires dues à la
sècheresse.
La reméandrisation du Labourdasse et
la plantation des ripisylves complèteraient le dispositif d’écrêtement des
crues tout en assurant des parcours pédestres sur les bandes enherbées de 6 m
étendues à 8m.
La pose de palplanches et un plan de
rehausse des meubles des maisons n’est que « bon sens ».
Voici
quelques pistes de réflexion par un administré présent sur la digue arasée le
10 juin 2008 constatant impuissant la montée des eaux dans les maisons et le
terrain de foot non encore inondé.
Une
communication aux administrés de Roquefort est disponible depuis 2 ans
sur :
https://democrates-roquefort47310.org/Urbanisation/Inondations.htm
Version 1
septembre 2022
A.
ZANARDO zanardoalain@gmail.com
Avis 3 : Remise en cause des
études de l’enquête publique
15) Avis
et observations sur l’autorisation environnementale concernant l’aménagement de trois zones
d’expansion de crue sur le Labourdasse et le Ministre sur les terrains des
communes d’Estillac, Roquefort, Moirax et Aubiac :
https://www.lot-et-garonne.gouv.fr/participation-electronique-amenagement-zones-a8007.html.
1)
Pourquoi le troisième bassin sur le
SAMAZAN n’est pas concerné par cette étude ?
2)
Pourquoi la mesure D51 du SDAGE
Adour-Garonne 2016-2021 n’est-elle pas respectée : aucun scénario
alternatif n’a été proposé ? Source page 4/29 du fichier 15 :
https://www.lot-et-garonne.gouv.fr/IMG/pdf/15_-_annexe_c_-_analyse_cout_benefice.pdf
La
mesure D51 du SDAGE Adour-Garonne 2016-2021 précise que « dans le cadre de
l’élaboration d’un programme d’action [...] les collectivités ou leurs
groupements s’assurent de l’étude de scénarii alternatifs aux actions proposées
intégrant une analyse coût-bénéfice ou multicritères. »
Le
SDAGE – PDM 2022-2027 préconise :
La
mise en place de solutions fondées sur la nature : SFN
La
solution des 3 bassins prévus n’est pas une SFN.
Le
principe de « non détérioration » n’est pas respecté
La
séquence « éviter réduire compenser » (ERC) n’est pas mise en œuvre.
Les
détails sur cette affirmation sont en cours de rédaction notamment les 3
séquences opposées « détruire augmenter leurrer ».
Plusieurs principes fondamentaux du
SDAGE ne sont pas respectés dans ce projet.
Le SDAGE est juridiquement
opposable.
L’orientation B du SDAGE prévoit la
promotion des filières locales en agriculture dont les pratiques doivent
favoriser l’infiltration et la rétention des eaux dans les sols permettant la
recharge des nappes souterraines.
Les
3 bassins de rétention ne respectent pas cette orientation : aucune
allusion n’est dans le dossier.
Il
en est de même pour l’orientation D :
Restaurer
la dynamique des cours d’eau et leur continuité écologique.
Réduire
la vulnérabilité face aux risques inondation et submersion
Promotion
des SFN, du ralentissement dynamique sur les bassins versants, de l’agro
écologie, de l’agroforesterie, ….
Application
de la séquence ERC.
C’est donc un nouvel avis
défavorable que nous émettons ici.
C’est une demande de compléments et
d’actualisation des études intégrant :
1) le
SDAGE Adour – Garonne 2022 – 2027 entré en vigueur le 4 avril 2022.
2) le
Plan Paysage de l’Agenais dont le COPIL s’est tenu le 28 septembre 2022 à Moirax.
3) le
guide règlementaire de gestion des eaux pluviales voté le 3 février 2022 par délibération DCA_093/2022.
Les
études sur lesquelles le projet est basé datent de 2015 : les actualiser
est un impératif.
Ces
nouvelles études doivent être appliquées à toutes les problématiques de l’eau :
Inondations
– sécheresses – préservation et aggradation des sols – recharge des nappes
souterraines – respect et amplifications des zones humides – régénération des
ripisylves et des haies arbustives et d’arbres de haute tige –création de
baissières ou noues évitant le ruissèlement et donc le ravinement -….
Et leurs corollaires : tourisme rural –
productions agricoles locales – séquestration du carbone - …..
NB1
: nos calculs par le portail cartographique http://adour-garonne.eaufrance.fr/carto/carte
des aires des 25 lacs collinaires présents montrent que les 15 ha*
d’étendues d’eau sont supérieures aux 14 ha de surfaces inondables des 3
bassins et que le volume de rétention
d’eau de 219 600 m3 est immédiatement disponible via une
baisse du niveau de lacs de 0,5 m à 1,5m selon la mobilisation d’autres bassins
d’expansions naturelles que sont, entre autres, les zones humides. Les 3 zones
humides qui seront altérées par les 3 bassins représentent 19 ha* inondables.
NB2 :
il n’est pas illusoire que le projet alternatif puisse non seulement stocker le
volume prévu mais aisément le doubler dans 3 ans et le multiplier par 4 dans 10
ans soit près d’un million de m3 d’eau stockable à comparer avec les
219 600 m3 prévus par les 3 bassins secs et les 36 millions* de
m3 de pluie de juin 2008 à contenir.
*
Les notes de calculs et le projet alternatif détaillés sont accessibles par le
lien ci-dessous :
https://democrates-roquefort47310.org/Urbanisation/enquetesPubliques.htm#inondations
Jacques
Ferrat - Alain ZANARDO – élus municipaux à Roquefort
Cet avis est actualisé au 25 octobre 2022