Inventaire
des innovations urbanistiques aujourd’hui matures et disponibles concrètement
localement.
Cette
page a pour objectif d’améliorer le projet urbanistique de notre commune.
La
motivation est décrite dans la page Projet urbanistique
communal et école.
Sommaire :
Les bâtiments 22-26
L’éclairage public
La récupération des eaux de pluie
La phytoépuration
Les toilettes sèches
L’eau chaude solaire
Le photovoltaïque
Les jardins vivriers
La non imperméabilisation des sols
Les matériaux biosourcés
Le mur TROMBE
Le puits canadien
Les règlementations
Ainsi les bâtiments 22-26
semblent correspondre à cet objectif.
https://www.batiactu.com/edito/batiment-2226-41015.php
20
avril 2015 – une innovation déjà mature mais inconnue …
5
juillet 2023.
Le concept révolutionnaire des bâtiments
2226, développé par l'architecte autrichien Dietmar Eberle,
propose une solution audacieuse pour maintenir des températures intérieures
agréables, sans recourir aux systèmes conventionnels de chauffage ni de
climatisation.
En termes d’éclairage public
il faut remettre en cause la récente innovation qui consiste à remplacer ou
substituer les éclairages traditionnels par des photovoltaïques autonome mais à
3 000€ par poteau, sans détection de présence donc éclairant toute la
nuit. Il faut les remplacer partout où cela est possible et avec l’acceptation
des administrés, par des éclairages solaire à détection de présence dont le
cout est inférieur à 100 € montage compris. Certes en en faut 3 pour éclairer
comme les poteaux à 6 m de hauteur mais la pollution lumineuse nocturne est
ainsi évitée bien plus que l’innovation actuelle qui consiste à éteindre les
lumières de la ville (sauf les solaires) de 23h à 6h le matin.
La récupération des eaux de
pluie en zones privée et publique doit être rendue obligatoire pour
compenser les excès climatiques tant en termes de sécheresses que
d’inondations. Mais aussi pour économiser l’eau potable via son utilisation
pour les WC et les machines à laver (un pré filtrage est nécessaire).
L’utilisation de cette eau de pluie stockée pour arroser les alentours des
bâtiments permet le maintien d’une bulle hydrique qui limite le retrait et gonflement
des argiles. 10 millions de maisons sont concernées par les fissures. Les
caisses CATNAT (catastrophes naturelles) sont exsangues et les assureurs
doivent augmenter leurs tarifs et finiront par ne plus assurer certains
bâtiments construits en zone argileuse.
Un transfert partiel des 2 700€
économisés sur chaque éclairage solaire doit rendre économiquement accessible
ces réserves d’eau à double effet : réserve plus écrêtement des fortes
pluies.
Un autre intérêt de ces équipements
est la suppression des bassins d’orage dès lors que le volume de ces réserves
est au moins égal au volume du bassin d’orage imposé par les réglementations.
C’est donc une maison de plus toutes les 10 maisons construites. Les
50 000€ de ce lot sauvé doivent être répartis sur les 11 maisons qui
s’équipent en réserve d’eau de 5 m3 chacune en 2 fois 2.5 : les 2.5 du bas
sont utilisés pour la maison et les 2.5 du haut s’évacuent lentement après
chaque orage. Ce dispositif doit être doublé par une réserve d’eau de pluie
collective d’au moins 30 m3 servant pour irriguer les zones collectives, pour
répondre aux besoins exceptionnels d’irrigation des maisons, pour les pompiers,
pour le lavage des rues via les camions aspirateurs aujourd’hui alimenté en eau
potable.
La phytoépuration
est encore peu utilisée notamment en substitution des accroissements des
stations d’épuration aérobie.
Elle doit être intégrée à tous les
projets urbanistiques et implantée partout où cela est possible en termes de
place. Ainsi c’est la place disponible qui dimensionne la phytoépuration
qui est alors alimentée en eaux usées par un piquage sur le tout à l’égout
existant. Le débit étant imposé par la dépollution effective de l’eau sortant
des bassins et par les odeurs autres que celle d’un sous-bois en pleine santé.
L’intérêt réside dans la création
d’une zone humide fraiche, arborée, fleurie et pleine des biodiversités animale
et végétale. L’absence de dépense énergétique notamment en électricité est le
second intérêt. Le troisième est la mise à disposition de biomasse végétale
issue du transfert de pollution dissoute en matière solide. Cette biomasse doit
servir à amender les arbres et les haies collectives et privées présentent sur
place ou/et alimenter selon les besoins un méthaniseur
local.
Les toilettes sèches
publiques et privées doivent jouxter tous les WC afin que d’accompagner le
nécessaire abandon des WC. Des sanisettes à récupération du mélange eau/urine
assurent la fertilisation des jardins publics. Une toilette sèche en bois coute
60€. C’est un meuble de la même dimension qu’un WC et se pose n’importe
où : aucune connexion ; seulement un seau à sciure à côté du papier
toilette. Reste à vider le seau chaque jour. Où ? Dans le compost à
lasagnes des jardins vivriers. Après 2 années d’hygiénisation
cette biomasse peut être incorporée dans des plantations de haies et arbres ou
bien rejoindre un méthaniseur muni d’un hygiénisateur thermique.
L’eau chaude solaire
directement produite par des capteurs vitrés noir doit se substituer aux ballons
thermodynamiques car ce sont des pompes à chaleur qui consomme de l’énergie
électrique et contiennent des fluides très dangereux pour l’effet de serre
ainsi que la couche d’ozone. Il faut prévoir 2 m² de capteur solaire à eau
chaude par personne et par machine à laver soit 10 m² pour une famille de 3
personnes. Une occultation partielle de cette surface doit être prévue en été
et lors des départs en période de canicule.
La régulation en température de
l’eau chaude est assurée par le mélange à l’eau froide et par un apport
électrique occasionnel.
Ce dispositif économise 80% de
l’énergie électrique consommée par les 2 machines à laver.
Le photovoltaïque est
indispensable sur les parkings publics et les places du midi de chaque maison.
Un stockage en batterie directement alimentée par le PV permet une charge
directe des voitures électriques. Les pertes d’énergie de ces deux conversions
en courant continu puis alternatif puis à nouveau continu lors de la charge des
VE sont ainsi évitées. Ces batteries en poste fixes peuvent être recyclées des
batteries roulantes en fin de vie et d’autonomie.
Cette énergie électrique disponible
en permanence est gage d’autonomie des maisons notamment si un GRID*
intelligent coordonne les stocks privés et publics incluant les VE. Les
quartiers ou hameaux ainsi équipés sont autonomes en énergie électrique au
moins pour les besoins de base (congélateur – frigo - éclairage – circulateurs
– domotique – Internet – radio – télévision - ….).
* https://youmatter.world/fr/definition/smart-grid-definition-enjeux-technologie/
Les jardins vivriers
sont une obligation face à l’insécurité alimentaire et à la baisse du pouvoir
d’achat surtout des habitants des HLM.
Suite
aux restrictions d’eau l’inquiétude de certains départements du sud-est de la
France se focalise sur les jardins familiaux dont certains représentent
2 000/an de pouvoir d’achat. D’où l’importance du point récupération des eaux de pluie. Selon un rapport sénatorial
déjà ancien, les jardins sont générateurs de paix et de liens sociaux. L’aspect
santé est aussi à considérer sur 2 points : les aliments produits sont
frais et sans pesticides et faire son jardin c’est du sport intergénérationnel :
les anciens tiennent l’échelle pour que les plus jeunes atteignent les fruits
les plus haut. Chaque logement collectif doit être doté d’un jardin de 25 m²
avec sa cabane (jolie) son point d’eau, ses fruitiers (cerise – figue – poire -
…). Un rassemblement de 12 jardins permet d’harmoniser un lieu en ilots de
fraicheur et de chaleur munis de bancs et de coursives collectifs. Il est muni
des zones de compostage en lasagnes, de tas de BRF, de crottin, de fientes, et
de sabline. Des toilettes sèches et un point d’eau
potable doivent compléter les équipements publics voire une aire de jeu et une
classe verte pour la dimension pédagogique de cet investissement public.
Ces
jardins sont en cultures permacole horizontales et
verticale sans intrants chimiques. Ils valorisent les biomasses locales y
compris les cartons non peints.
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Les jardins collectifs urbains créent souvent de nombreux liens avec
différents acteurs de la ville : la municipalité et ses différents
services, les bailleurs de logements sociaux, les écoles, etc. Ces
échanges en font des lieux riches de rencontres et de création de synergies.
Le premier de ces acteurs est la municipalité car, le plus souvent, les
terrains lui appartiennent et elle est le premier échelon de décision et de
gestion sur un territoire. Au-delà de la relation au foncier et de
l’encadrement du développement des jardins collectifs par des campagnes
d’accompagnement, le jardin collectif peut avoir d’autres relations avec la
mairie.
Si le jardin est constitué en association, ses membres peuvent demander auprès
de la mairie des services comme n’importe quelle association : prêt de
salle, subvention, appui technique, conseils d’organisation, etc. Les
jardiniers peuvent aussi parfois demander directement aux services des espaces
verts différents services : débroussaillage, broyage des déchets verts,
conseils techniques, etc.
Si un jardin fonctionne bien, la municipalité peut aussi se tourner vers ses
jardiniers pour lui demander à son tour des participations : animer une
activité de sensibilisation autour des légumes dans un centre de loisirs,
participer à un événement organisé par la ville sur l’environnement, etc.
Les écoles peuvent elles-mêmes solliciter les jardins, notamment pour y
organiser des ateliers jardinage, très prisés par les professeurs. Ces
activités peuvent en outre parfois être rémunérées, ce qui apporte une petite
entrée d’argent pour le jardin…
Source :
https://www.cairn-sciences.info/jardins-collectifs-urbains--9782844448941-page-96.htm
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Parmi les initiatives prises
lors de ces journées, on peut citer l’entretien et la rénovation du mobilier et
des équipements publics, des chemins communaux, des aires de jeux, des espaces
verts, la création de jardins partagés, mais aussi l’organisation d’un
spectacle, l’aménagement d’un espace d’expression artistique, la mise en œuvre
d’un projet intergénérationnel (emmener les personnes âgées au cinéma, par
exemple), la sensibilisation de la jeunesse à la biodiversité, à la
préservation de l’environnement, à la propreté ou au civisme. La rénovation
d’un abribus, que les jeunes de ma commune souhaitaient moderniser, me vient à
l’esprit. Ce projet a été mené avec des artisans du village, heureux de
partager leurs compétences avec les collégiens. Cet abribus n’est plus anonyme,
les gens se le sont approprié.
À fin de la journée, tout le
monde est heureux, ce qui est quand même assez exceptionnel ! Généralement,
quand les gens viennent en mairie, c’est pour nous dire tout ce qui ne va pas,
et là, ils viennent nous remercier, alors même qu’ils se sont engagés.
Ces journées permettent
aussi d’intégrer les nouvelles populations, dans une démarche de partage et de
construction. Dans ma petite commune, j’ai par ailleurs pris l’initiative de
rencontrer individuellement tous les nouveaux habitants pour leur souhaiter la
bienvenue, de leur présenter le village, ses associations, ses commerces et ses
producteurs, car il est important que chacun se sente chez soi et qu’il
s’approprie son espace public. Aujourd’hui, 80 % des 366 communes du Haut-Rhin
organisent des journées citoyennes. »
Source :
https://www.senat.fr/rap/r21-648/r21-6481.pdf 7 juin 2022 - page 216
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PROPOSITION DE LOI adoptée par le sénat, relative
aux jardins collectifs,
Source :
https://www.assemblee-nationale.fr/13/propositions/pion0044.asp 17 juillet 2007.
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La
non imperméabilisation des sols ou comment
bâtir une ville à la campagne sans la détruire ?
Les matériaux biosourcés : un fournisseur depuis
plusieurs décennies à Nérac : https://lunivertmateriaux.fr/
Le mur TROMBE :
https://www.quelleenergie.fr/economies-energie/isolation-murs/mur-trombe
Le puits canadien
ou puits provençal
: https://lepuitscanadien.fr/
Les règlementations :
Le
référentiel ECO QUARTIER en faveur des villes et des territoires durables.
http://www.ecoquartiers.logement.gouv.fr/assets/articles/documents/referentiel-ecoquartier-2020.pdf
RT 2012 : le règlement thermique de
2012.
https://www.ecologie.gouv.fr/reglementation-thermique-rt2012
RE 2020 : la réglementation
environnementale de 2020
https://www.ecologie.gouv.fr/reglementation-environnementale-re2020
Liens
connexes :
https://democrates-roquefort47310.org/Urbanisation/EcoQuartier.htm mars
2022
https://democrates-roquefort47310.org/Urbanisation/IndexUrbanisation.htm mai 2022
Index alphabétique des thèmes
Index ante chronologique des documents finalisés
en 2022
Index ante chronologique des documents finalisés en 2023
Index des conseils municipaux
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urbanistiques aujourd’hui matures et disponibles concrètement localement.
Actualisé le 31 aout 2023